En vigueur étendu
En cas d’accident du travail dûment constaté, les absences qui en résultent donnent à l’employé, à condition qu’il perçoive les prestations accidents du travail de la sécurité sociale, le droit à la perception d’une indemnité complémentaire, à la charge de l’employeur, calculée de telle sorte que l’ensemble (prestations accidents du travail + indemnité complémentaire) atteigne un total égal à 100 % du salaire réel.
Doivent entrer dans le calcul du montant des prestations accidents du travail la somme de celles dont l’intéressé bénéficie, non seulement au titre du régime général de la sécurité sociale, mais, éventuellement, de tout autre régime annexe.
Cette indemnité complémentaire sera due pendant une durée maximum de :
- 3 mois, dès l’entrée en service ;
- 4 mois, après 1 an de présence effective à la date du premier jour de l’accident ;
- 6 mois, après 3 ans de présence effective à la date du premier jour de l’accident.
Au cas où l’accident surviendrait pendant la période d’essai, celle-ci serait suspendue jusqu’à la reprise du travail, date à laquelle elle se poursuivrait à nouveau pour le temps restant à courir.
Pour bénéficier de ces dispositions, l’employé devra se conformer à la législation relative aux accidents du travail, notamment pour la déclaration de l’accident à l’employeur.
Les accidents du travail ne sont pas une cause de rupture du contrat de travail, quelle que soit la durée de l’absence qu’ils motivent, sauf s’il en résulte pour l’employé l’impossibilité d’exercer ses fonctions antérieures, auquel cas il jouirait d’une priorité de réemploi pour un travail compatible avec son nouvel état.